Un panneau signalant un sens interdit a été arraché à Boufarik, alors qu’il avait été scellé dans du béton.
Il a été placé il y a environ trois ans pour empêcher les usagers de la route nationale en provenance de la localité de Ben Chabane de couper à travers la cité ex-Jésuites, au lieu de continuer tout droit et utiliser le rond-point pour entrer à Boufarik. En effet, les riverains se sont plaints de leur passage sous les balcons soulevant un nuage de poussière et risquant d’écraser leurs enfants. Cela, sans oublier le tintamarre causé, très tôt chaque matin, par le ronronnement des moteurs.
Le sens interdit n’a jamais été respecté, alors que le panneau était bien visible. «Même les chauffeurs de bus pour aller plus vite utilisent ce raccourci», déclare un résidant des lieux. Pourquoi le panneau de signalisation, qui est resté planté pendant une longue période, vient-il d’être déterré il y a quelques jours ? La réponse à cette question est fournie par un riverain qui, de son balcon, a assisté à un spectacle inhabituel à cet endroit précis : «J’ai vu la police de proximité dresser, pour la première fois, un barrage afin de verbaliser les contrevenants pour un délit routier. Certains chauffeurs étaient en colère. Surpris qu’un contrôle policier ait lieu à cet endroit et de surcroît un vendredi matin, deux jours après il n’y avait plus de plaque. Un individu est venu l’enlever la nuit».