A Boufarik, le nombre de parkings gardés par les jeunes était ahurissant.

Peu de rues échappaient à cette activité illicite, très prisée par des personnes désœuvrées. «Chaque rue est potentiellement transformable en parking», se plaint un automobiliste. Devant cette situation, les pouvoirs publics locaux ont réagi en régularisant quelques jeunes en leur fournissant des  blouses et des badges. Ces exploitants ont le devoir de représenter dignement la ville de Boufarik, afin de ne pas ternir son image de marque. Elle est donc révolue cette période où on voyait des pseudo-gardiens s’amener avec leur gourdin et réclamer par intimidation les droits de stationnement.

Le joueur international Halliche en sait quelque chose, lorsqu’on lui a exigé lors  du Ramadhan dernier une somme exagérée. «C’est quoi 500 DA pour vous ?», lui a-t-on rétorqué devant son refus  de payer  un tel montant. Aussi, la sélection des gardiens est de rigueur.
Le premier magistrat de  la ville déclare  à ce propos : «Hormis trois cas, nous avons accepté tous les autres candidats qui ont été affectés dans les endroits les plus fréquentés. Les parkings doivent être  limités, sinon on tombe dans l’anarchie».

Un conducteur souhaiterait que cette activité soit bien gérée administrativement. «Pourquoi les gardiens ne disposent pas de bons qu’ils remettraient aux automobilistes en contrepartie d’une somme d’argent ? Beaucoup d’entre eux reviennent au même parking avec des entrées plus d’une fois  par jour.  Devront-ils payer à chaque fois qu’ils stationnent ? Le gardien ne peut pas se souvenir de tout le monde», conclut-il.

El Watan - 17 Dec 13


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