La ville de Boufarik sera bientôt dotée d’un nouvel hôpital de 240 lits, d’un complexe mère-enfant de 60 lits, dont l’étude vient d’être achevée, et d’un autre hôpital du jour pour les urgences médicales, qui sera réalisé dans l’enceinte de l’hôpital actuel.

Le nombre important de malades qu’enregistre chaque jour l’hôpital, qui date de l’ère coloniale et qui est fragilisé par le poids des années, a fait réagir le ministère de tutelle. Selon Mohamed Djemaï, directeur de l’hôpital, une partie de l’hôpital sera détruite pour édifier ces nouveaux projets qui seront d’une  grande utilité pour la ville et ces environs. Notons que le service de maternité est l’un des services de l’hôpital de Boufarik le plus visité. Ce service enregistre plus de 5 200 accouchements par césarienne par an, soit plus de 20 accouchements par jour. Démuni de moyens matériels et de personnel, ce service arrive tant bien que mal à gérer un nombre important de femmes venant accoucher, en majorité de la région de la Mitidja.

Selon le même responsable, plusieurs équipements de l’hôpital ont été renouvelés, comme le parc automobile, le transformateur et surtout l’acquisition d’une nouvelle morgue de huit places qui va permettre à l’hôpital d’ouvrir un service de médecine légale. “Nous avions une morgue de quatre places seulement. C’est peu. Souvent, deux places sont occupées par des cadavres non identifiés et qui restent plus d’une année dans la morgue”, explique Mohamed Djemaï.
Au sujet de l'incinérateur, dont l’utilisation est contestée par les travailleurs et par les habitants, le responsable de l’hôpital rassure que cet appareil répond aux normes et ne cause aucun effet néfaste à la population. “C’est un incinérateur qui détruit les déchets en trois étapes avant d’évacuer le peu d’émanations à travers une longue cheminée. Il faut savoir que cet équipement nous a aidé à nous débarrasser des déchets hospitaliers qui constituent un réel danger surtout pour les éboueurs qui trouvent souvent des seringues et autres produits dangereux dans les poubelles. Nous avons mis en place un système de déchets sélectifs qui nous a permis d’éviter ce genre d’accidents. Donc, tout déchet hospitalier va vers l'incinérateur”, explique le directeur de l’hôpital. L’hôpital, qui cherche désespérément à se renforcer par un autre médecin réanimateur, est, pour l’instant, doté de 3 blocs opératoires, 2 salles pour les opérations chirurgicales et une pour les urgences.

La création d’un service d’ophtalmologie et d’orthopédie est l’une des priorités du directeur de l’hôpital, qui voit un nombre important de personnes touchées par ces maladies venir à l’hôpital pour se faire consulter.

Source: Liberté - 25 decembre 2013


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