Evoquant des dépassements liés au non- respect du cahier des charges, les commerçants du marché de gros de Boufarik ont saisi à cet effet leurs représentants qui les ont réunis pour en débattre. La rencontre a ainsi eu lieu samedi dernier à la salle Mitidja en présence des membres de l’UGCAA, du secrétaire national des marchés de gros et de l’adjudicataire.

Les critiques formulées par les commerçants ont porté sur la fixation qu’ils jugent arbitraire de l’horaire de fermeture du marché (17h -3h) et sur la sécurité qui dans ce cas y ferait défaut puisque ceux qui viennent des régions lointaines seraient obligés de passer la nuit en dehors du marché. Les autres problèmes qui ont été soulevés concernent l’augmentation des tarifs aussi bien sur les droits d’entrée que sur la location des carreaux et emplacements et l’état de dégradation du marché faute de bitumage, ainsi que l’absence de propreté. Les marchands saluent cependant l’initiative de l’APC pour les travaux engagés concernant l’assainissement en attendant ceux liés à l’éclairage. Ils réclament toutefois l’ouverture d’une troisième porte comme issue de secours dudit marché. En réponse à toutes ces doléances, l’adjudicataire s’est dit disposé à assainir les relations de travail avec les marchands. Et d’annoncer en ce sens : « En ce qui concerne les augmentations des tarifs, les prix seront révisés. Quant au problème de la sécurité, un appel d’offres a été lancé à travers les journaux à l’intention des sociétés de gardiennage. S’agissant de la propreté des lieux nous allons procéder à l’achat d’un tracteur et de deux remorques qui passeront à un horaire précis devant les carreaux et emplacements pour l’enlèvement des déchets ». L’adjudicataire soulèvera cependant un autre problème en lançant à l’adresse des commerçants : « Beaucoup d’entre vous travaillent avec des transporteurs utilisant des animaux et leurs attelages, il est souhaitable de réduire le nombre de ces derniers en les remplaçant par exemple par des mini-tracteurs, dans le cadre du dispositifs Ansej. Quant à l’ouverture d’une troisième porte, il faut trouver un endroit adéquat en concertation avec les autorités locales. » A noter que dans le cadre de la réhabilitation des marchés de gros, une importante enveloppe financière a été allouée par les pouvoirs publics au marché de Boufarik pour sa restauration. C’est là une véritable bouffée d’oxygène pour cette structure datant de l’époque coloniale et dont les besoins financiers pour sa réhabilitation dépassent largement les potentialités de l’APC.


Source: El Watan - Edition du 30 septembre 2009

http://www.elwatan.com/Les-commercants-font-valoir-leurs


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