Si la cité des 290 Logements LSP, à Boufarik, a été inaugurée en juillet 2010, déjà, son cadre de vie ne cesse de se dégrader et un climat d’insécurité s’y est installé progressivement au vu et au su de tout le monde.

L’absence de clôture et de service de sécurité favorise l’intrusion de délinquants, dont certains circulent avec des sabres, des bombes lacrymogènes, des couteaux et autres objets constituant une menace pour les riverains.
«Une dizaine d’agresseurs munis de sabres et de barres de fer ont fait irruption dans notre quartier à une heure du matin. C’était l’horreur, ils ont blessé le gardien et ont pris la fuite du côté des bidonvilles qui se trouvent juste dans le voisinage. Nous avons fait appel à la gendarmerie et à la Protection civile, mais seule la Protection civile est arrivée ; les gendarmes, eux, ne sont pas venus», affirme un habitant de la cité.

Ces bandes dangereuses ne viennent pas seulement des bidonvilles, mais également de la cité Dallas et d’autres quartiers chauds du centre-ville de Boufarik et de zones limitrophes. Encouragés par le manque d’éclairage, ces malfrats écument, selon les témoignages, la gare routière, la route qui relie la cité des 290 Logements et le centre-ville de Boufarik, «l’éternel» chantier de Boufarik ainsi que des tronçons situés sur la route Boufarik-Soumâa et les fins fonds des vergers agrumicoles d’où ils planifient leur sale besogne.

«Comme solution, nous avons été obligés de recruter quatre gardiens qui travaillent de jour comme de nuit pour assurer la sécurité et le jardinage, et ce, à raison de 600 DA par locataire», se désole-t-on.
Toujours dans la même cité, un espace vert, qui a coûté des millions de dinars, a été laissé à son sort juste après la visite du ministre de l’Habitat, en juillet 2010. L’accès principal de la cité se transforme en un vaste bourbier en hiver alors qu’en été, les poussières vous étouffent. La  dégradation «prématurée» du bitumage de la cité prouve, selon les riverains, un non-respect des normes… Un autre problème est à signaler : la cité des 290 Logements est souvent sale. Le ramassage des ordures fait souvent défaut.

«Le SG de la commune de Boufarik nous a conseillé oralement de jeter nos ordures, provisoirement, dans des locaux commerciaux de la cité. Un provisoire qui a trop duré, alors que ces locaux se sont transformés en de véritables foyers de maladies. Canidés, rats, moustiques, odeurs nauséabondes… caractérisent les lieux.»

Source: El Watan - 26/10/2011


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