C'est à l'occasion de la reprise de la fête de l'orange à Boufarik que M. Rachid Benaissa, ministre de l'Agriculture s'est rendu mercredi 11.02.09., à Boufarik, où il a rencontré les agrumiculteurs de la région qui n'ont pas raté l'occasion de l'entretenir de leurs doléances.

En effet, la fête de l'orange, dont Boufarik tirait toute sa fierté, et qui n'a pas eu lieu depuis plus de 20 ans pour des raisons toutes aussi subjectives les une que les autres, a été réintroduite cette année du 11 au 19 février par les autorités locales qui ont tenu à redorer le blason de leur ville, aidées en cela par la wilaya qui n'a ménagé aucun effort. En effet, il faut noter que la wilaya de Boufarik produit 36 % des 7,5 millions de quintaux d'oranges et de mandarines diverses au niveau national, pour un chiffre d'affaires qui a dépassé les 10 milliards de centimes l'année dernière. Plusieurs types d'oranges sont cultivés à Boufarik comme la Thomson, très belle et très sucrée, la double fine, la sanguine ainsi que la mandarine comme la clémentine.

Mais si certains types, dits de table, sont demandés et leur commercialisation est assez aisée, les oranges destinées au jus sont en déclin notable, car les transformateurs ne jouent pas le jeu et préfèrent fabriquer le jus à partir de poudre importée, délaissant les fruits naturels cueillis sur place, d'après les agriculteurs qui affirment que la sanguine et la double fine pourraient disparaître dans quelque temps.C'est d'ailleurs, l'une des revendications des agrumiculteurs présents à Boufarik, qui ont tenu à en informer le ministre , celui-ci leur a promis son aide mais ils devraient, de leur côté, tenter d'intéresser les transformateurs pour leur produit.

L'autre problème rencontré par les fellahs est l'engrais qui, quand il est disponible, est proposé à des prix exorbitants : «nous l'achetions à 2.200 DA le quintal, mais actuellement, il dépasse les 8.800 DA, et encore, de mauvaise qualité ou en des moments où nous ne pouvons pas l'utiliser», nous ont expliqué certains d'entre eux. Le ministre leur a rappelé que l'Etat a déjà pris la décision de subventionner l'engrais à hauteur de 20 % de sa valeur, et que les revendeurs ont, de leur côté, baissé les prix des engrais, ce à quoi un fellah lui répondra que : «nous n'avons pas encore vu ces baisses de prix à Boufarik ou ailleurs et nous payons toujours au prix fort un engrais de mauvaise qualité, et c'est rarement que nous voyons celui d'Annaba qui est meilleur».Enfin, et concernant le manque d'eau subi durant plusieurs années et en prévision d'autres années sèches, le ministre a demandé aux agriculteurs d'utiliser l'irrigation au goutte-à-goutte qui a donné de bons résultats et que l'Etat serait prêt à financer si les fellahs s'entendaient entre eux pour cela, car : «il est hors de question que vous restiez ainsi, chacun de son côté, et qu'on puisse vous aider», a déclaré M. Benaissa. Passant à l'agriculture en général, le ministre a estimé que la wilaya de Blida, de par sa position, au sein de la plaine de la Mitidja représente une bonne part des ressources agricoles algériennes, mais que les 10.000 travailleurs du secteur commencent à vieillir et qu'il faut songer à leur remplacement en créant des classes d'apprentissage au niveau de chaque ferme pilote, surtout pour la greffe et les autres travaux d'entretien que nécessitent les vergers. Par ailleurs, des journées d'études sur l'agrumiculture se sont tenues à l'hôtel militaire de Boufarik,pendant deux jours, les 11 et 12 février 2009.

Il y avait près de 300 fellahs qui avaient répondu à l'appel de la direction des Services agricoles, et qui ont débattu des problèmes qu'ils rencontrent sur le terrain. Des interventions de spécialistes ont été faites sur les thèmes de la situation phytosanitaire des agrumes dans la wilaya de Blida ainsi que les moyens de conditionnement et de conseration de ces derniers. La ministre qui est venu assister à cette rencontre, a aussi entendu plusieurs revendications faites par les fellahs et a longuement défendu le contrat de performance lancé dernièrement par son département et que plusieurs agriculteurs ont contesté. Enfin, et concernant le mouvement de protestation des vétérinaires prévu à compter du 24 du mois courant, M. Benaissa a déclaré à la presse qu'il n'avait encore reçu aucun préavis de grève mais que ses services étaient en discussion avec les syndicats des vétérinaires et qu'ils parviendraient certainement à un accord. ( source…Le Q.d'Oran)


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