Malgré les violents orages et les pluies diluviennes qui s’abattent sur Boufarik depuis plusieurs jours, les services concernés par le nettoiement des avaloirs de cette ville sont absents.
L’état dans lequel se trouvent les avaloirs et bouches d’égouts de la commune est lamentable et plus qu’inquiétant. Tout le monde sait que la gestion de ces derniers est du ressort de la voirie et qu’il revient aux collectivités locales de prendre en charge le débouchage et le nettoiement. Il suffit d’un orage de 20 mn pour que la moitié de la ville de Boufarik soit inondée.
Ni le piéton, encore moins l’automobiliste ne sont à l’abri de ce problème qui est devenu un handicap majeur pour chaque citoyen lorsque qu’il pleut. En effet, les rues et ruelles de presque toute la ville sont remplies d’eau, surtout le bas-côté de la ville boulevard Bouguerra, ainsi que les versants gauche et droit où on constate une inclinaison de presque 4% vers la descente nord en allant vers Alger. Donc l’eau des pluies torrentielles qui s’abattent continuellement sur Boufarik, s’acheminent vers le bas et lorsqu’on sait que les avaloirs sont tous bouchés durant l’hiver, le décor est donc facile à deviner.
Les travaux laissés à moitié par les différents entrepreneurs (goudron très mal fini, trottoirs mal posés, des chaussées escarpées) font que les écoliers trouvent énormément de difficultés à traverser la route inondée afin d’aller vers leur école ou collège. «C’est infernal ! A chaque pluie, c’est toujours le même scénario qui se répète, tout Boufarik se noie. On se déplace difficilement dans cette ville», regrette un citoyen rencontré de bon matin sur un trottoir inondé.
En attendant la réaction des autorités concernées, la menace de violents orages et averses demeure réelle en cette période favorable aux intempéries qui sont à l’origine des inondations, parfois fatales. La commune de Boufarik en est potentiellement exposée dans certains endroits, s’accorde t- on à commenter.
Source: El Watan