Une cinquantaine de personnes ont procédé hier à la fermeture de la gare ferroviaire de Boufarik pour faire valoir leurs nombreuses revendications.
Dans ce sens, aucun train n’a circulé entre Alger et El Affroun de 10h jusqu’à 14h30. Les protestataires exigent notamment l’achèvement des travaux de la trémie de Boufarik, un projet qui piétine depuis 5 ans, ainsi que la sécurisation de la gare et ses alentours. Les habitants de la ferme Amiar, qui se trouve à une centaine de mètres de la gare, sont, quant à eux, obligés de faire tout un détour pour regagner Boufarik via leur véhicule à cause de la fermeture de l’axe routier pour cause de travaux qui durent dans le temps. «Les alentours du chantier constituent un bon repaire pour les délinquants, où la consommation des drogues prend des proportions inquiétantes. Ce projet traîne trop et les agents de sécurité ne font rien pour combattre ce grave phénomène», s’indignent des protestataires rencontrés sur les lieux.
D’autres ajoutent : «Et dire que même les directives du ministre des Travaux publics ne sont pas respectées. Il a d’ailleurs donné instruction à ce que les travaux soient terminés fin juin 2011. Aujourd’hui, le chantier demeure toujours éternel.»
D’après des échos, c’est le déplacement des caténaires (poteaux électriques) qui pose problème. Les autorités locales ont promis d’y remédier. Les protestataires ont libéré la voie à 14h30 et comptent répéter le même mouvement, si rien n’est fait dans 15 jours.
Source: El Watan