A voir le cas de la famille de Lies. B., de la localité de Maassouma, située à 8 km à l’est de la ville de Boufarik, on se demande à quoi servent les commissions de logement créées au niveau des daïras, et à quoi servent les dispositifs sociaux mis en place pour la prise en charge des familles démunies.

Lies B., père de quadruplés, Aya, Allaa, Maria et Mohamed, tous âgés de 3 ans bien évidemment, vit le martyre et dit qu’il manque sérieusement d’aide, et ce, en dépit de sa situation sociale des plus misérables. La vie de cet électricien auto, aux revenus précaires et irréguliers, a totalement basculé depuis le 12 février 2012, soit le jour de la naissance de ses quadruplés.
Et c’est ainsi que son «statut» de père d’un seul enfant, une fille qui s’appelle Rahma, a vite changé pour être, du jour au lendemain, le père de cinq enfants à sa charge. Sa femme venait de mettre au monde, lors de sa deuxième grossesse, des quadruplés. «La joie était évidemment immense ce jour-là, mais elle a été de courte durée ! Il faut savoir que je vis dans une seule pièce qui me sert pour tout», regrette le père infortuné. Juste après leur naissance, les bébés ont eu droit à six (06) mois de lait et de couches gracieusement de la part de la direction de l’Action sociale de la wilaya de Blida. Hélas, après ce délai, l’aide a cessé comme le stipule la réglementation.
La rupture était donc fatale pour le père et la mère. Et comme un malheur ne vient jamais seul, Lies découvre, une année après la naissance de ses quadruplés, qu’Aya et Allaa sont atteintes de strabisme ; Aya à l’œil gauche et Allaa à l’œil droit, tandis que Maria souffre d’un asthme de 1er stade, et enfin Mohamed a une malformation génitale. Alors, que reste-il à ce malheureux père ? N’ayant rien vu venir des responsables locaux, Lies, dont la naissance de ses quadruplés avait défrayé la chronique à un certain moment, s’est rapproché de notre journal pour faire part de ses difficultés à subvenir aux besoins de sa progéniture et leur procurer un toit décent.
Profiter de l’opportunité pour vider son sac, la courageuse maman nous confie : «Vu l’exiguïté de la pièce et la chaleur qui y règne, mes enfants sont tout le temps malades, ma fille aîné Rahma suit des séances chez un psychologue, car elle n’a pas pu admettre la situation dans laquelle on vit. Mes quadruplés sont aussi malades chroniques.
Je suis en alerte constante avec eux de peur qu’ils leur arrive un accident domestique». Sous d’autres cieux,  une telle famille est non seulement aidée et soutenue par l’action sociale, mais encore couvée par toute la société. Son appel, qui est un véritable SOS, sera t-il entendu par les responsables concernés pour venir en aide à Aya, Allaa, Maria et Mohamed, tous malades et innocents à la
fois !

Source: El Watan - 28 juin 2015


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