La ville de Boufarik, qui accuse un énorme déficit en matière du foncier, est devenue La Mecque de l’habitat précaire. A titre d’exemple, le quartier Mimoune compte une dizaine d’habitations précaires, construite illicitement durant les débuts de l’année 2000.

Au début, les squatteurs construisaient en parpaing et en zinc, avant de transformer l’habitation en dur. Du côté de la gare routière, à la sortie nord de la ville, juste en bas de l’ancien quartier populaire Griet, l’habitat précaire prolifère dans une partie de la ville. Cette ville n’a jamais fait objet d’une visite ou d’un contrôle de la part des autorités locales. Dans la partie sud-est de la ville, plus précisément dans le domaine Amiar, une importante assiette de terrain réservée depuis 2007 pour la réalisation de 300 logements sociaux, a été squatté par des personnes venues d’ailleurs. Aujourd’hui, on compte plus de 200 habitats précaires construit en brique. Dans  cette partie de la ville, les squatteurs accaparent le moindre centimètre carré pour pouvoir ériger un toit de fortune et le revendre à coups de millions à d’autres personnes. En fin de semaine dernière, les habitants du domaine Amiar, ont manifesté contre le silence des responsables locaux.

Des jeunes ont paralysé la route qui relie la ville de Boufarik à Soumaâ pendant plusieurs heures pour exiger l’intervention des responsables locaux afin de mettre fin aux agressions et à la dégradation de leur cadre de vie depuis la prolifération de l’habitat précaire. Il faut dire que la ville de Boufarik est cernée par le bidonville qui gagne du terrain chaque jour. La partie ouest de la ville est aussi gangrenée par l’avancée des baraques qui poussent également au niveau de la route qui lie la ville de Boufarik au centre de Halouiya. “Ces gens qui viennent d’ailleurs et qui construisent des baraques sans aucune inquiétude,  deviendront par la suite prioritaire dans le programme de logement. Donc ils jouent aux citoyens sans abri et profitent encore du système qui, malheureusement, puni le citoyen qui respecte la loi de la République et avantagé celui qui les piétinent”, lance un vieux célibataire boufarikois qui attend désespérément, depuis plus de 20 ans, que son nom soit porté un jour sur  la liste des bénéficiaires de logements sociaux.

Liberté - 16 fev 2015


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