Boufarik et sa région comptent 22 écoles primaires, mais 11 d’entre elles seulement sont dotées d’une cantine qui n’offre qu’une restauration rapide avec un personnel non formé.

Cinq mille enfants scolarisés mangent dans les cantines de la commune de Boufarik. Cette ville dispose de 22 écoles primaires, dont 11 seulement sont dotées d’une cantine. Pour les spécialistes, il est toujours possible d’assurer aux élèves un repas  équilibré pour peu que les budgets alloués soient bien gérés.

En effet, 45 DA par repas et par élève sont  insuffisants pour subvenir aux besoins alimentaires d’un enfant scolarisé qui bénéficie du repas gratuitement. C’est le conseil administratif communal qui s’occupe des infrastructures et des équipements, mais c’est l’inspection des cantines qui choisit les fournisseurs en denrées alimentaires des cantines scolaires de la commune et confectionne les menus, qui sont d’ailleurs standard et inchangés pour toutes les cantines de la wilaya durant toute l’année scolaire.

Mais peut-on laisser, en toute quiétude, ses enfants manger à la cantine ? C’est la question que se posent  de nombreux parents soucieux aussi bien de l’équilibre nutritionnel de leurs enfants que de la qualité de ce qu’ils mangent, et ce, afin d’éviter tout incident majeur. Les critiques sont nombreuses tant du côté de l’élève que de celui des parents.

En effet, une simple visite dans quelques cantines démontre que les choses ne se sont pas améliorées vu la qualité des aliments, la restauration rapide proposée, le personnel parfois inadapté car il n’est pas formé dans la restauration. Pourquoi ne pas organiser pour les travailleurs des cantines scolaires des stages de cuisine et de tout ce qui est en rapport avec les services de restauration pour mieux prendre en charge les élèves ?

Par ailleurs, divers problèmes surgissent constamment dans les sites de restauration, tels le manque de personnel, l’hygiène, la réception et le stockage des denrées, le non-respect de la chaîne du froid…Ces problèmes se répercutent sur le bon fonctionnement des cantines et «risquent de provoquer des intoxications alimentaires, alors qu’un contrôle rigoureux doit se faire régulièrement, surtout pour les produits périssables : fromages, yaourts, œufs…», précise un médecin. «Le problème de la restauration est lié au coût  du repas. Comment voulez-vous offrir un bon repas à 45 DA quand on parle de nutrition et d’équilibre ? C’est un problème d’argent», martèle un responsable de cantine. 

Les étudiants exigent le transport universitaire

Le service de transport des étudiants habitant Boufarik et inscrits à l’université d’El Affroun est décrié. D’ailleurs, comme chaque année depuis l’ouverture de cette université, les étudiants originaires de Boufarik et sa région éprouvent toutes les peines du monde pour arriver à destination et être à l’amphi avant 8h. «J’arrive souvent en retard au premier cours.

Si on rate le train de 7h10, c’est toute une journée de gâchée», explique Fouad. Le calvaire de ces futurs cadres de la nation dure depuis des années et aucune solution n’est envisagée pour le moment par les services concernés. Beaucoup se demandent pourquoi Boufarik n’a pas de bus de transport universitaire (ex-COuS) vers El Affroun.

«Le train n’est pas toujours la solution, il suffit d’une panne électrique ou d’une grève des cheminots, lesquelles surviennent souvent, pour qu’on rate nos cours», réplique Rédha. Et d’ajouter : «A chaque rentrée universitaire, ce sont les mêmes problèmes qui reviennent, surtout celui du transport.»

Kaci Mohamed, coordinateur de l’Union générale des étudiants libres (UGEL) conclut : «Les étudiants, plus particulièrement ceux de Boufarik, car leur nombre est très élevé, vivent au quotidien le problème du transport universitaire. Il leur faut des bus qui font la navette entre Boufarik El Affroun.»

Source: El Watan - 19 novembre 2015


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