La jeune joueuse du Mitidja Tennis Club de Boufarik (MTCB), Nihel Adjali, est au Caire (Égypte) pour participer la coupe d’Afrique des nations de la catégorie d’âge des U14.

Nihel, accompagné de son entraîneur, Abdelkader Ghouli, figure dans le tableau des huit meilleures jeunes africaines de sa catégorie. Le juge- arbitre égyptien, Wael Abbas, a réparti les engagées dans deux groupes de 4 ainsi composés : A : Nihel Adjali (ALG), Marina Albert (EGY), Mona Jebri (TUN) et Damaris Musera (KEN). B : Kay- Leight Nicolas (RSA), Mayar Sherif (EGY), Shannon Wong Hon Chan (MRI) et Intissar Rassif (MAR).

L’Algérienne jouera ses trois matchs dans cet ordre : Mona Jebri (TUN), Damaris Musera(KEN) et Marina Albert (EGY). Au classement mondial des juniors, Nihel est 781e. De ses trois adversaires, seule l’Egyptienne Albert est classée (734e). Autant dire que notre représentante ne sera pas au Caire en victime consentante. Nihel Adjali, qui a gagné cette année les tournois ITF organisés par la Fédération algérienne de tennis (FAT), a indéniablement des arguments à faire valoir face à des adversaires de son âge. La joueuse du MTCB, récente championne d’Algérie des juniors, est, par ailleurs, une minime des plus prometteuses. Nous suivrons avec attention son parcours au Caire.

La capitale égyptienne est, décidément, devenue le passage obligé de toutes les ambitions algériennes !Si le tennis algérien est présent à la CAN chez les U14 filles, il ne l’est pas, par contre, dans les tableaux des seniors, alors que cette compétition a toujours souri à nos tennismen, dont plusieurs d’entre- eux ont atteint la plus haute marche du podium en simple. On peut citer Lamine Ouahab (2008 et 2005), Slimane Saoudi (2006), Ouassel Hared (2000) et Abdelhak Hameurlaïne (1999). En double, des médailles d’or ont été remportées par Lamine Ouahab- Abdelhak Hameurlaïne (2005) et Abdelhak Hameurlaïne- Ouassel Hared (2000). La décision de faire l’impasse sur la CAN seniors a été prise par la DTN pour des raisons que la Confédération africaine a accepté. Il n’y aura donc pas de sanction. Selon Lamine Bakhti, joint hier au téléphone, « Il n’est plus question de participer pour participer. Nous avons considéré que le niveau de préparation de notre élite était insuffisant pour obtenir des résultats positifs au Caire, où il n’était pas question, pour nous, de faire de la figuration et ce, pour les motifs que l’on peut aisément deviner à la veille du 14 novembre…).

 

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