SOS ! La sonnette d’alarme est tirée. Y a-t-il quelqu’un avec des solutions aux problèmes pour sauver le sport en général et les deux disciplines reines à Boufarik, en l’occurrence le football et le basket-ball ? Tous les amoureux de la balle ronde à Boufarik se souviennent de ces majestueux clubs qui ont fait la fierté de la ville et donné du bonheur à des milliers de Boufarikois tous âges confondus, surtout en basket.
En football, l’équipe chère aux Boufarikois patauge depuis plusieurs saisons dans les divisions inférieures sans que personne se soucie de sa situation.Tous les responsables dirigeants qui se sont succédé ont une part de responsabilité avec leur mauvaise gestion ; en effet, ces gens n’avaient aucune relation avec le football et sont à l’origine de ce désastre que vit le club depuis bien longtemps. Les supporters boufarikois, du moins ce qu’il en reste, pointent un doigt accusateur vers l’actuel président du «CSA», malgré plusieurs interventions du comité des supporters auprès des instances sportives pour trouver une issue favorable.
Et, en dépit des différentes réunions provoquées par le P/APC de Boufarik en extrême urgence, la situation du sport en général et du football en particulier reste toujours stationnaire et elle perdure davantage et le club risque de s’effondrer et disparaître de la scène footballistique nationale. Neuf fois championne d’Algérie, détentrice de sept coupes, avec six participations en Coupe arabe et trois en Coupe d’Afrique, tel était le palmarès éloquent de la prestigieuse équipe de basket de Boufarik.
Cette association sportive, dans un passé récent, était le fleuron et la fierté de la ville. Elle se retrouve aujourd’hui réduite à une formation qui joue juste pour le «play down» (sa survie). Le WAB basket-ball était le berceau de plusieurs joueurs devenus plus tard les élites des équipes nationales dans différentes catégories. Ce club avait enfanté les Si Saber, les Si Ninette, Madjid Rougi, Patcho…
Et dans un passé récent, les Mehnaoui, Rezig, Benyabou, Yahia et la liste est encore longue. Ces joueurs ont mené la balle rouge à un niveau international très appréciable. Le club était une véritable école, où ont grandi nombre de joueurs boufarikois. Désormais, le WAB section basket vit une crise sans précédent. Aujourd’hui, le club est délaissé. Ses enfants qui l’aiment vraiment sont à son chevet, ce sont des techniciens de formation qui le gèrent avec le peu de moyens qu’ils ont, car les subventions allouées par la wilaya et l’APC sont en deçà des besoins du club, et devant cet état de fait le club joue sa survie.
«Il faut avouer que c’est grâce à la bonne volonté de quelques dirigeants et encadreurs que le club arrive difficilement à survivre. Malgré les problèmes financiers, les encadreurs n’ont pas lâché prise, travaillant avec sérieux et dévouement pour le bien des jeunes afin qu’ils puissent pratiquer leur sport favori», confie un des dirigeants du club en question.
Mais cette situation du provisoire qui dure perdure. La balle est aujourd’hui dans le camp de ceux qui veulent sauver le devenir du sport à Boufarik, et ce, pour le bien de la jeunesse et le mouvement sportif national. Le SOS est lancé, en attendant que chacun y mette du sien. Ne dit-on pas à juste titre, au demeurant, que l’union fait la force. Alors… à bon entendeur, salut !